hypersudation excessive

 

La transpiration excessive ou hyperhidrose est parfois très invalidante. Elle se localise en général, aux aisselles, aux paumes ou aux plantes. C’est souvent une pathologie héréditaire.

Elle vous gâche la vie, hiver comme été. A cause d’elle votre chemise a des auréoles sous les aisselles alors que vous venez de prendre une douche, vous n’osez pas donner une poignée de main importante lors d’un entretien ou encore vous devez changer de chaussettes trois fois par jour.

Vous ne pouvez pas mettre de tee-shirt trop clair l’été car vous êtes géné(e) par les auréoles.

Bref, c’est un problème personnel mais également social.

Enfin, cette pathologie est souvent mal reconnue, sous-estimée car dans l’inconscient collectif, les problèmes de peau ne sont jamais considérés comme très importants.

La toxine botulinique est une importante avancée thérapeutique dans ce domaine.

Si vous souffrez d’hyperhydrose, vous savez fort bien que les anti-transpirants locaux classiques ne suffisent pas. Autrefois, pour l’hyperhydrose palmaire, on envisageait la sympathectomie, une opération qui consiste à sectionner le nerf sympathique responsable de la transpiration.

Cette opération a été supplantée par les injections de toxine botulique car, d’une part, comme toute intervention, la sympathectomie n’était pas sans risque et d’autre part, il existe dans 50 % des cas des hyperhydroses compensatrices définitives. C’est-à-dire, après l’opération, vous aviez les mains sèches mais vous transpirez du décolleté ou du bas du dos.

Le traitement par injection de toxine donne de très bons résultats.

La grossesse et les maladies neuromusculaires sont les seules contre-indications.

L’injection n’est pas douloureuse dans les aisselles. Par contre, elle peut l’être pour les mains et les pieds. Il sera donc nécessaire d’appliquer 1H avant de la crème anesthésiante sous film plastique ou sous gants pour les paumes des mains.

Le traitement se fait au cabinet en 20 minutes. Vous pouvez sans souci retourner à vos activités en sortant. L’amélioration apparaît dans les 15 jours qui suivent et persiste de 6 mois à 1 an, voire plus chez certains patients.




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